lundi 26 février 2007

Dispositif de campagne

Extrait d’un article paru dans Libération.fr (Serrage de boulons dominical Par David REVAULT D'ALLONNES)

Le dispositif de campagne élargi, annoncé jeudi par Ségolène Royal, se met en branle. Le «pôle expression publique», se réunira désormais tous les dimanches à 17 heures […] Elle a donné leur feuille de route aux membres de cette équipe opérationnelle, qui sera politiquement coordonnée par Jean-Louis Bianco, codirecteur de campagne. Leur mission : se démultiplier pour porter les propositions de la campagne.

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/237378.FR.php

dimanche 25 février 2007

François Hollande sur Europe 1

François HOLLANDE était l’invité du Grand Rendez-Vous sur Europe 1. Voici un aperçu des thèmes abordés

Que manque-t-il pour la victoire ? « Il manque 65 jours, le temps d'une campagne ; « il n'y a pas d'élection qui soit jouée d'avance » « toute élection se mérite » « la victoire est possible car Ségolène Royal est la candidate du seul changement possible » « Nicolas Sarkozy candidat de la continuité ». « Si l'on veut changer, si l'on veut garantir le pouvoir d'achat, préparer l'avenir, la seul candidate possible est Ségolène Royal».

Atouts : Capacité à convaincre. Elle a su trouver les mots et les attitudes », sa vision de la France» « elle a su rassembler son camp »

Changements stratégiques : « Ségolène Royal a su lier une relation directe avec les Français ; elle a une forme de liberté, de singularité » « Ensuite, elle a dû rassembler et elle l'a fait » « Elle est elle-même et avec tous » « Nicolas Sarkozy n'a pas eu de problème pour rassembler ses concurrents, il n'en avait pas . Ségolène Royal a rassemblé ses concurrents.

Risque de 21 avril ? « Oui, il y a un risque de 21 avril car il ressort des sondages une grande volatilité dans le vote » « En 2002, je n'avais pas vu Jean-Marie Le Pen aussi haut » « il faut appeler à voter Ségolène Royal dès le premier tour » « Voter au 1er tour permettra à la fois d'être au second tour, et de donner le choix au second tour. » « J'envisage toutes les hypothèses car l'opinion est volatile » « 2è raison : une dynamique de victoire se crée dès le premier tour ».

Parrainages ; chantage Jean-Marie Le Pen « je connais sa méthode de victimisation ; je ne veux pas y participer ».

Aider à Besancenot et Bové? « Règle a été fixée : les élus PS ne doivent donner leur parrainage qu'à Ségolène Royal« Il y a de la marge car il y a beaucoup d'élus qui ne sont pas socialistes ». Je n'interdis à aucun autre élu proche de la gauche de faire un autre choix.

François Bayrou « Il faut dire qui est François Bayrou. Il a été avec Giscard, soutenu Balladur, avec Barre » « ce ne sont pas des tares mais des réalités. « dans le programme de Bayrou, je vois le libéralisme ; je ne vois pas le social » « sur le libéralisme, c'est le programme de Nicolas Sarkozy ».

Réserve des voix de gauche faible « Nous aurons besoin des électeurs qui se sont portés sur la candidature Bayrou mais je sais d'ores et déjà que F Bayrou n'appellera pas à voter Ségolène Royal ou pour la gauche »

Europe « Il doit y avoir un nouveau traité, garder la partie institutionnelle et ajouter des éléments sociaux ». « A ratifier par la voie référendaire. Ce qui compte maintenant c'est que la future présidente dise ses principes sur lesquels se fondera le nouveau traité. La proposition de Nicolas Sarkozy n'est pas acceptable ».

35h « La ligne est d'ouvrir une négociation pour passer un contrat de progrès avec les petites entreprises » « Il y a une marge entre le programme du parti et la sensibilité de la candidate ».

Bayrou propose un referendum sur les retraites : abrogation de la loi Fillon ? « En 2008, il y a le rendez-vous, une très grande négociation avec les partenaires sociaux ». « On abroge les dispositions inéquitables de la loi Fillon. On garde le principe des 40 ans. « Il faudra une négociation sur les régimes spéciaux. On discute on négocie, on considère la pénibilité ». « Nous proposons de rester dans le régime de répartition. » Mais un referendum serait une mauvaise idée : si les Français disent non, que fait-on ? Et quelle serait question ?

Nucléaire, Il y aura toujours une part de nucléaire. Nous ne souhaitons pas sortir du nucléaire mais augmenter la part d'énergie où il y a eu peu d'investissements (biomasse, éoliennes, etc.).

Réacteur de Flamanville « Nous ouvrirons un débat. Avons-nous besoin de ce réacteur ? Peut-on passer un réacteur de nouvelles génération ».

Comment définissez-vous le socialisme de Ségolène Royal? « Elle a une vision du monde qui est un monde en désordre. Elle souhaite remettre un ordre juste dans ce monde. » « Elle souhaite prendre en compte les aspirations de chacun. Et de contrebalancer un droit avec un devoir. « S'il y a une candidate qui veut changer les choses, c'est Ségolène Royal ».

Priorités de Ségolène Royal si élue ? « Première priorité, c'est redonner du pouvoir d'achat aux Français et pas seulement aux Français qui sont en bas de l'échelle » « ouverture d'une conférence sur la croissance et les salaires, sur les petites retraites et en même temps, le vote d'une loi sur la recherche, les PME et l'investissement ».

Politique africaine « Il y aurait 2 signes de ruptures dans la politique africaine : changer le mode d'attribution de l'aide, conditionnalité démocratique. Considérer la relation avec l'Afrique autrement que par les relations personnelles. »

Relations internationales : Ségolène Royal a été d'une fermeté plus grande que tous les autres candidats avec les dirigeants régime iranien et sur leurs menaces envers le Liban et Israël ».

Quel rôle après la campagne ? « Si le PS veut de moi, je le dirigerai quelques mois. Ensuite, j'ai déjà dit, j'ai déjà beaucoup fait. » « L'agenda, je ne l'ai pas ouvert après juin. » « Je serai candidat dans ma circonscription de Corrèze et, si les électeurs me font confiance, je serai député de Corrèze, c'est le plus beau mandat qui soit ».

vendredi 23 février 2007

Jospin, Fabius et DSK sur le terrain

Extrait de l’article du NouvelObs.com

Ségolène Royal a annoncé jeudi soir la création autour d'elle d'une "équipe du pacte présidentiel" composée notamment de Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, qui sera chargée de défendre ses propositions sur le terrain. […]

Ségolène Royal a par ailleurs constitué un pôle "expression publique communication" d'une vingtaine de personnes, issues de toutes les sensibilités du PS et des partis de gauche alliés. […]

Ce pôle sera complété "dans les jours prochains" par des postes thématiques qui pourraient échoir à des "débatteurs", a précisé Jean-Louis Bianco, qui reste codirecteur de campagne. "Le but, c'est de dire tout le monde est rassemblé et tout le monde est sur le pont avec la diversité des compétences et des sensibilités", a-t-il souligné.

lundi 19 février 2007

Faire connaître le pacte présidentiel

Jean-Louis Bianco confirme la nouvelle organisation de campagne.

Il explique la nécessité d'"une organisation plus claire, plus large où chacun se sente investi de cette mission : faire connaître le pacte présidentiel" de Ségolène Royal et souligne le besoin d'"élargir".
Jean-Louis Bianco affirme que la candidate socialiste "travaille en équipe", et ajoute: "c'est une patronne, un leader".
Interrogé sur l'émission de TF1 "J'ai une question à vous poser", à laquelle participe Ségolène Royal, son codirecteur de campagne estime que "c'est le type d'émission où elle a toutes les chances de réussir". "Elle est directe, elle comprend les gens, elle leur parle directement, c'est une sorte de démocratie participative à l'échelle de la télévision".
Il assure que les sondages qui donnent Nicolas Sarkozy vainqueur au second tour, "ne l'inquiétent pas". "Il y a une réalité de campagne qui ne se traduit pas dans les sondages. A Dunkerque jamais, jamais la gauche n'avait rassemblé autant de monde, 11.000 personnes".
Sur la percée de François Bayrou dans les intentions de vote, Jean-Louis Bianco évoque "un effet de mode". Il ajoute que le candidat de l'UDF devra dire à un moment ou à un autre pour qui il se désistera. "Il a jusqu'ici toujours voté avec la droite, toujours été à droite et toujours appartenu à des gouvernements de droite".

Porte-avion

S'il faut vraiment payer un deuxième porte-avions alors nous le ferons dans le cadre d'une défense européenne
(Jean-Louis BIANCO était l'invité de l'émission « C’est arrivé cette semaine » sur Europe 1).

François Bayrou

Aucun mépris, simplement je suis estomaqué que celui qui dénonçait les promesses très chères des autres en fasse d'encore plus chères.
Je crois que le troisième homme ce sera Jean-Marie Le Pen.
François Bayrou a toujours gouverné à droite, il a un électorat de droite, il a mis 2 millions d'enseignant dans la rue.
Jacques Delors est socialiste et ne fait il donne ses avis à Ségolène Royal qui le sollicite souvent et ne fait pas partie de l'équipe de François Bayrou. Nicolas Sarkozy est parti dans un délire de promesses alors je lui dis aussi qu'il ne change rien.
(Jean-Louis BIANCO était l'invité de l'émission « C’est arrivé cette semaine » sur Europe 1)

Démission Eric Besson

Combien de temps va-t-on parler de la démission d'Eric Besson ? Sur le terrain on ne le connaît pas ça veut pas dire que cet un homme respectable qui a fait un excellent travail et qui a décidé de partir pour des raisons personnelle. Elle ne mène pas sa campagne seule, cette campagne se gagnera par la force des militants des sympathisants et des élus. Nous allons gagner cette présidentielle
(Jean-Louis BIANCO était l'invité de l'émission « C’est arrivé cette semaine » sur Europe 1).

Campagne Ségolène Royal

Jean-Louis BIANCO était l'invité de l'émission « C’est arrivé cette semaine » sur Europe 1. Voici un extrait de son intervention
L'effet Villepinte ne se fera pas du jour au lendemain. Il n'y a pas d'erreur, la gauche est historiquement faible, Ségolène Royal est victime de ça aussi au second tour. Je trouve qu'il y a deux poids deux mesures, quand on voit que le candidat de l'UMP promet 72 milliards de baisses d'impôts et que le lendemain le ministre des Finances dit ne vous inquiétez pas ça on le fera après 2010, il y a un mensonge, un cafouillage, une arnaque à 72 milliard d'euros et là vous dîtes pas qu'il y a un problème de campagne ? Nous avons chiffré notre programme à 35 milliards d'euros et nous le donnerons poste par poste et nous mettons au défi les uns et les autres, y compris François Bayrou, de le faire. Nous le ferons quand nous voudrons, nous voulons parler du fond d'abord. Il n'y a aura pas d'augmentation des prélèvements obligatoires, elle l'a dit. Elle a dit et répété ce que nous voulions faire sur les retraites.

dimanche 18 février 2007

Vidéos d'interviews

lundi 12 février 2007

Villepinte : un discours de chef d'Etat

Campagne Ségolène Royal : On est tellement loin encore, j'ai l'impression que la campagne n'a pas totalement commencée. Ce que j'ai ressenti : un discours de chef d'Etat. Le contenu de son discours était socialiste. Je l'ai rejoint car il m'est apparu évident que c'était la seule qui avait un charisme et elle est seule capable de redonner confiance dans la politique, de redonner un peu d'espoir au gens. C'est formidable de partager cette aventure avec elle. Sa principale qualité c'est sa force d'âme, cette formidable force intérieure. Défaut d'être trop perfectionniste à mon goût, elle consacre trop de temps et d'attention à tout faire parfaitement mais c'est à son honneur.

Campagne Nicolas Sarkozy :
il fait la campagne qu'il veut, nous on regarde notre campagne on ne regarde pas celle des autres.

François Bayrou :
on verra où il sera le jour de l'élection. Il fait entendre une petite musique qui plait : l'idée que tout n'est pas écrit d'avance, il suit sa route mais sa vie a été à droite, il été ministre d'un gouvernement de droite, il est soutenu par des majorités de droite, je ne crois pas qu'il arrivera à prouver une vraie originalité.

Lionel Jospin :
je ne sais où il était hier mais j'ai constaté qu'il s'était exprimé sur une radio pour exprimer un soutien clair à Ségolène Royal.

Ségolène Royal est une digne continuatrice de François Mitterrand et je crois qu'il aurait été fier de ce qu'elle fait aujourd'hui.

Thèmes abordés lors du Grand Journal sur Canal+