samedi 31 mars 2007

Pas de fermeture de service public sans l'aval des élus

MONTAIGUT-EN-COMBRAILLES (Puy-de-Dôme), 29 mars 2007 (AFP) -

Ségolène Royal s'est engagée vendredi à ce qu'"aucun service public ne ferme sans l'accord des élus" si elle est élue chef de l'Etat, lors d'une visite dans le centre de la France, une région très sensible à ce dossier. "La France nouvelle que j'appelle de mes voeux et que je veux construire avec vous sera une France qui préservera les services publics partout, notamment en milieu rural", a déclaré Mme Royal devant 400 à 500 personnes à Montaigut-en-Combrailles. "Je le dis très clairement: aucun service public ne fermera sans l'accord des élus (...). C'est le serment que je fais ici: nous allons reconquérir les services publics (...). Ce service public en milieu rural, vous pouvez compter sur moi pour le rétablir", a ajouté la candidate, se plaçant dans la situation où elle serait élue présidente de la République.

vendredi 30 mars 2007

Royal dégaine de nouveaux emplois aidés

Extrait de l'article de Express.fr
Ségolène Royal a proposé vendredi la création d'un nouveau contrat aidé pour les jeunes âgés de plus de 16 ans, dans les secteurs de l'artisanat et du commerce. Ce contrat, que Jean-Louis Bianco, codirecteur de campagne de la candidate socialiste à l'élection présidentielle, a suggéré d'appeler "contrat première chance", alternerait des périodes de formation et de travail en entreprise.
Les "contrats première chance" s'ajouteront aux "emplois tremplin" Les pouvoirs publics financeraient la totalité du salaire versé au jeune, ainsi que les charges sociales, pendant une année. C’est ce qu’a annoncé Ségolène Royal, lors d'une rencontre avec la population à la mairie de Guéret, dans la Creuse, soulignant que 190 000 jeunes sortaient chaque année du système scolaire sans aucune formation, et que, parallèlement, 500 000 offres d'emploi ne trouvaient pas preneur dans les très petites entreprises.
[...]
Jean-Louis Bianco a ensuite précisé à la presse que ces nouveaux contrats s'ajouteraient aux 500 000 "emplois tremplins", que les jeunes seraient payés au Smic et que la mesure s'adressait "en priorité" aux très petites entreprises et aux jeunes "peu qualifiés". Les entreprises s'engageront en échange à proposer des "conditions de travail décentes", un "salaire correct" et à libérer le jeune pendant les périodes de formation, a-t-il ajouté. "C'est une sorte de formation en alternance qui va au-delà de l'apprentissage classique et qui s'adresse à des jeunes de plus de 16 ans", a expliqué Jean-Louis Bianco. Si l'entreprise n'embauche pas le jeune, "il est repris, comme pour les emplois tremplins, par le système de formation professionnelle et de sécurité sociale professionnelle", a-t-il précisé.

mardi 27 mars 2007

Point presse de Jean-Louis Bianco au siège de campagne

27 mars : Jean Louis Bianco, présentait le point presse quotidien au siège de campagne. Il est revenu sur les 50 ans du traité de Rome et a insisté sur la volonté de Ségolène Royal de construire une Europe par la preuve. Jean Louis Bianco a aussi abordé l’affaire de la rue Rampal évoquant la proposition de la candidate de régulariser par un examen individuel sur la base de critères objectifs les étrangers.


Point presse: JL.Bianco
envoyé par PartiSocialiste

Ségolène Royal estime que les enfants actuellement scolarisés en France doivent pouvoir y accomplir leur scolarité.

Communiqué de Jean-Louis Bianco - Codirecteur de campagne de Ségolène Royal


Ségolène Royal estime que les enfants actuellement scolarisés en France doivent pouvoir y accomplir leur scolarité.

C’est tout simplement une question de respect et d’humanité comme en sont convaincus beaucoup d’hommes et de femmes de bonne volonté, ainsi qu’en témoigne la solidarité de la communauté des parents d’élèves face aux mesures d’expulsion.

La régularisation des parents doit pouvoir suivre la scolarisation des enfants, en fonction d’un examen de la situation au cas par cas, comme l’a toujours indiqué Ségolène Royal.

Jean-Louis BIANCO était l’invité de l'émission « A sa place, vous feriez quoi ? » sur I-télé

Bilan de Nicolas Sarkozy : Les violences aux personnes ont augmenté. Jamais autant de voitures n'ont brûlé. La racaille et le karcher, ce n'est pas la meilleure manière de ramener la paix dans les banlieues. A son crédit : une très grande capacité à utiliser les médias pour faire croire qu'il agit.

Sans-papiers : Les enfants doivent pouvoir continuer leur scolarité jusqu'au bout. L'automaticité absolue (de la régularisation) créerait un appel. Il faut faire du cas par cas selon des critères (scolarité, logement…).

Identité nationale : La nation se construit tous les jours : qu'est ce que l'on veut faire ensemble ? C'est avec une nation rassurée que l'on peut s'asseoir à la table de l'Europe. Il n'y a pas des Français de souche et des Français de branchage.

François Bayrou : Pour l'instant, la question pour nous est que Ségolène Royal soit présidente de la République et non pas de nouer des alliances au centre.

retrouvez le texte intégral : http://www.bianco2007.com/interview/Itele.html#

lundi 26 mars 2007

Les salariés d'Arkema recoivent le soutien de Ségolène Royal

VILLEURBANNE (Rhône), 24 mars 2007 (AFP) -

Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de Ségolène Royal, a rencontré samedi un élu du CCE du groupe chimique Arkema, qui doit supprimer 226 postes sur les 574 de son usine de Pierre-Bénite (Rhône) et lui a fait part du soutien de la candidate socialiste.
En marge de la participation de Mme Royal au Parlement des quartiers populaires à Villeurbanne (Rhône), M. Bianco a été sollicité par Jean-Yves Gidon, élu CFDT au comité centre d'entreprise, qui représentait l'intersyndicale CGT-CFDT. "J'ai bien connu ce type de problèmes avec l'usine Arkema de Saint-Auban (Alpes-de-Haute-Provence)", a rappelé Jean-Louis Bianco, député dans le département. M. Bianco était accompagné de Christiane Demontès, vice-présidente (PS) de la région Rhône-Alpes, qui s'est engagée à soutenir la demande des salariés d'Arkema d'une table-ronde avec les pouvoirs publics et les dirigeants de l'entreprise. Les salariés d'Arkema souhaitent obtenir un moratoire sur les licenciements "pour étudier des solutions alternatives", a expliqué M. Gidon. "Ces solutions nous permettraient de sauver quelques emplois, au moins une centaine" sur les 226 qui doivent être supprimés, a-t-il ajouté. Les salariés souhaitent que la table ronde se tienne dans la région lyonnaise. "Il faut qu'ils viennent sur notre terrain pour s'expliquer sur la casse qu'ils provoquent", a poursuivi le syndicaliste. Arkema avait annoncé jeudi son projet d'arrêt des unités de production les moins performantes à Pierre-Bénite. Selon le groupe, le site de Pierre-Bénite "affiche aujourd'hui un niveau de pertes qui met gravement en péril sa pérennité". Créé en octobre 2004, Arkema a lancé depuis un vaste plan de restructuration qui a conduit notamment à des suppressions d'emplois, faisant passer les effectifs de 19.167 personnes fin 2004 à 17.044 fin 2006, et à de nombreuses cessions d'actifs. Dans ce cadre, le groupe a annoncé le transfert à Pierre-Bénite, depuis son siège parisien, de 60 emplois dans l'informatique ainsi que l'implantation à Saint-Fons, près de Lyon, de l'ensemble des équipes de son unité PVC. Arkema a dégagé en 2006 un bénéfice net de 45 millions d'euros après trois années de pertes.

A la une de vos JT (25/3)

- 50 ans Traité de Rome et déclaration de Berlin : « l'atmosphère était davantage à la solennité qu'à l'émotion » (TF1) Discours d'Angela Merkel (et hommage à Maurice Faure) : message de confiance et d'espoir. J Chirac « Il a rappelé qu'il avait toujours entretenu avec les dirigeants allemands une relation de confiance et d'amitié » (F3) (cadeau d'Angela Merkel à J Chirac -chope de bière- repris dans tous JT). Commentaire final Soir 3 : « A. Merkel est en train de prendre le leadership de l'Europe ».

- Départ de Nicolas Sarkozy du Gouvernement : « bilan controversé » (F2). « Régression crimes et délits de 9 % entre 22002 et 2006 mais violences contre les personnes en hausse +12,5% en 4 ans » (F2). « Nouvelles armes, nouveaux uniformes, nouveaux délits ». Gros plan sur l'instauration de la culture de résultat dans la police (19/20-F3) « certains y voient aussi une incitation à faire du chiffre et du zèle » (F2). Commentaire 19/20-F3 : « désormais la police fonctionne comme une entreprise : aux résultats ». « Consignes décriées par les syndicats de police », « Dans certains domaines, la culture de résultat est loin d'avoir atteint ses objectifs » (ex consommation drogues dure). Immigration : « explosion des reconduites à la frontière. « Deux fois plus qu'il y a 4 ans.» (F2). Interview habitants de La Courneuve « il a créé une guerre avec les jeunes » (F2). Commentaire final F2 « Nicolas Sarkozy estime avoir rempli sa mission, il espère dit-il faire tomber une barrière entre lui et les Français ».

- Journaux de campagne :
« Ségolène Royal s'est finalement rendue au congrès de l'UNEF à Lille (images de son arrivée). La candidate PS était très attendue après la crise du CPE, elle avait failli annuler pour des raisons d'emploi du temps. Elle a parlé surtout d'insertion professionnelle (TF1-20s) ».
Jean-Marie Le Pen à Toulouse « concentre ses critiques sur Ségolène Royal» et « ironise sur les surenchères patriotiques de ses adversaires » (F3) extraits « de l'hypocrisie électorale : une carte d'identité n'a jamais fait une nationalité et un drapeau n'a jamais fait un patriote » (tous JT). « Palais des congrès transformé en bunker » (F2). Affrontements en marge (tous JT). Jean-Mare Le Pen qui « s'imagine déjà dans le rôle de vainqueur » (TF1) « espère plus que jamais recréer la surprise de 2002 » (F3).
F. Bayrou au Salon du Livre (TF1). Sujet TF1 sur « attentes des cités du prochain président », « certains ont trouvé leur slogan » (deux jeunes à Clichy sous Bois) : « barrer la route à Sarko, on essaie de lui casser sa route, faut pas qu'au premier tour ce soit Sarko – Le Pen ».

- Les autres sujets traitent notamment :
Accident bus scolaire/voiture (ouverture TF1) et 2éme sujet du Soir 3 sur la sécurité routière ;
Laure Manaudou double championne du monde du 400m nage libre (ouverture JT F2 et F3) ;
Grève des salariés du port de Marseille (blocage terminaux pétroliers) ;
bataille écologique contre Lafarge en Bretagne (association « peuple des Dunes » contre prélèvement sables sous-marins par le cimentier) ;
Sidaction (ouverture Soir 3 avec interview de P. Bergé « moyennement satisfait ») ;
séisme au Japon ;
situation en République Démocratique du Congo

dimanche 25 mars 2007

Dès juillet, il y aura une session extraordinaire du Parlement.

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale a déclaré jeudi à Liévin (Pas-de-Calais) qu'il y aura "dès juillet une session extraordinaire du Parlement", en cas d'élection de Ségolène Royal à la présidence de la République. 

"Dès juillet, il y aura une session extraordinaire du Parlement pour examiner les mesures immédiates" en faveur des familles, notamment sur "l'amélioration des revenus des familles, les 500.000 emplois-tremplins, le logement, le rétablissement des moyens pour l'éducation". "Il faudra un collectif budgétaire".
La convocation du Parlement est aussi nécessaire "pour préparer le référendum sur la réforme des institutions". La "conférence tripartite sur les revenus et les salaires" devrait se tenir dès "juin ou début juillet". 

"Il faut que l'on crée tout de suite une dynamique pour le pays afin de recréer à la confiance. Nous voulons aller vite pour enclencher un processus, donner des signes forts que quelque chose bouge dans le pays".
Jean-Marc Ayrault a estimé que beaucoup de Français "n'ont pas encore fait leur choix car ils ont déjà été tellement déçus". "Nous avons beaucoup de travail pour arriver à mettre Ségolène Royal le plus haut possible au premier tour afin qu'une dynamique se crée dans le pays". 
"L'attente populaire est celle d'une société qui soit plus juste, plus solidaire mais qui responsabilise davantage. Les gens ne veulent pas de l'assistance, mais de la dignité".

Ségolène Royal sous la bannière de "La France présidente", son nouveau slogan

Fini le slogan "Plus juste, la France sera plus forte", place à "La France présidente", le nouveau slogan de la candidate socialiste à la présidentielle.

Un nouveau slogan qui résume bien la société en mouvement, la démocratie participative qui continue, selon Jean-Louis Bianco co-directeur de campagne, qui affirme aussi que ce nouveau slogan a été trouvé par la candidate elle-même.

http://www.culturefemme.com/actualites/detail.php?id=6886

vendredi 23 mars 2007

Ségolène Royal à Marseille

Ségolène Royal était en meeting à Marseille, jeudi soir, devant quelque 8.000 personnes.
Plusieurs personnalités régionales étaient présentes : Michel Vauzelle, président du Conseil régional, Jean-Noël Guérini, président du Conseil général, son directeur de campagne Jean-Louis Bianco mais aussi Edmonde Charles-Roux, la veuve de Gaston Defferre.
Extrait du discours
"Dans le débat national qui est aujourd’hui dans la dernière ligne droite, c’est un moment historique important, ce soir, fortement symbolique, puisque jour pour jour, du 22 mars au 22 avril, la France va choisir son destin.
Je voudrais d’abord vous dire que je ne veux pas que le 22 avril ressemble au 21 avril. Et pourtant, j’ai senti, pendant ces longues semaines, ces longs mois, de débats participatifs, j’ai senti gronder la colère des Français, j’ai senti que le doute à l’égard de la politique ne s’était pas apaisé. J’ai senti qu’il y avait encore des millions de citoyens qui pensaient ne compter pour rien, qui ne savent pas de quoi demain sera fait, qui s’imaginent encore que la politique n’est qu’une suite de promesses non tenues.
Et c’est pourquoi cette dernière étape est si importante. Et c’est pourquoi ce soir, je veux vous parler avec gravité, parce que vous avez une responsabilité éminente : c’est vous, dans cette salle, vous qui êtes convaincus que la France ne doit pas se tromper dans quelques semaines, c’est vous qui avez la responsabilité d’aller convaincre toutes celles et tous ceux qui attendent désespérément quelque chose qui ne vient pas, toutes celles et tous ceux qui ont désespérément aussi envie de croire à nouveau dans l’efficacité de la politique.
C’est pourquoi, dans cette dernière ligne droite, ce qui est important maintenant, c’est que les choix soient clairs.




Trois bonnes raisons de voter pour Ségolène Royal

Ségolène ROYAL répondait ce matin à la question d'Olivier de LAGARDE sur France Info : donnez-mois trois bonnes raisons de voter pour vous ?

D’abord parce que je suis la seule à pouvoir incarner le changement face aux candidats de la droite qui est le candidat sortant et qui finalement propose de prolonger ce qui a été fait en France depuis 5 ans avec le résultat que l’on connaît, même si aujourd’hui il prétend avoir de nouvelles idées. Comment pourrait-il incarner la rupture après avoir gouverné pendant 5 ans.
Ce que je veux aussi en France ce sont de nouvelles règles du jeu.
Il faut poser un regard neuf sur les problèmes qui se posent aujourd’hui aux Français pour que la France se relève.
Et en particulier mes priorités sont celles-ci : d’abord il faut réconcilier les Français avec l’entreprise, soutenir les PME qui innovent, qui créent des emplois, qui investissent et qui exportent en luttant contre toutes les formes de gaspillage de dépenses aujourd’hui de l’argent public qui sont données de façon non différenciées entre des entreprises qui n’en ont pas besoin et celles qui en ont besoin. Il faut aussi faire une société du donnant donnant, c’est-à-dire qu’à chaque nouveau droit désormais doit correspondre un devoir parce que je ne veux pas d’une société de l’assistanat.
Et enfin je crois que la France a besoin d’un ordre juste, c’est-à-dire des règles qui sont applicables par tous et qui sont les mêmes pour tous et en particulier, celles qui vont permettre dans cet ordre juste de mettre fin à toutes les formes de précarité. Moi je crois que c’est la valeur travail, c’est la cohésion nationale, c’est la façon dont chacun sera au clair sur les efforts qu’il doit fournir parce que l’Etat et les pouvoirs publics garantiront à chacun des services publics qui fonctionnent bien, de l’égalité réelle des chances, de la sécurité dans le travail, c’est-à-dire tout le contraire du programme de la droite qui fait de la précarité la référence, je crois moi tout le contraire, c’est en sécurisant les gens qu’on pourra leur demander d’être motivés dans leur travail et donc ensuite les entreprises pourront supporter les difficultés et les coups durs qu’elles peuvent connaître face à la mondialisation. Autrement dit je veux que la France reprenne confiance en elle-même et puisse saisir toutes ses chances.

Royal retrouve à Marseille ses accents de la primaire socialiste (AFP)


Extrait de la dépêche AFP - MARSEILLE, 22 mars 2007

Ségolène Royal a imprimé une marque très personnelle à la dernière phase de sa campagne, jeudi soir devant quelque 8.000 personnes à Marseille, prononçant un discours où elle a revendiqué pleinement le thème de l'identité nationale pour terminer par un éloge de La Marseillaise.

Pour son premier meeting de ce qu'elle appelle "la dernière ligne droite", la candidate PS à la présidentielle, a tenu parole, reprenant sa "liberté" comme elle l'avait annoncé haut et fort il y a juste une semaine.

Dominée par les innombrables affichettes ("Demain ne se fera pas sans toi"), non du PS mais des "ségolénistes" de "Désirs d'avenir" et de la "Ségosphère", le public était au diapason.

Ségolène Royal a commencé son propos "avec gravité". "Je ne voudrais pas que le 22 avril ressemble au 21 avril", a-t-elle déclaré, appelant ses partisans à aller "convaincre" les électeurs hésitants ou désabusés.

lundi 19 mars 2007

Ségolène Royal propose la VIème République

Ségolène Royal propose une organisation plus démocratique et plus efficace des institutions garantissant l’impartialité de l’Etat.

La VIème République repose sur quatre piliers :

1) Une démocratie parlementaire revivifiée :
- Instauration du mandat parlementaire unique
- Suppression du droit de veto du Sénat
- Suppression du vote bloqué et du 49-3 pour les lois ordinaires
- La présidence de la commission des finances sera confiée à un membre de l’opposition
- Le Président de la République ne présidera plus le Conseil Supérieur de la Magistrature. Les membres du CSM et de la nouvelle Haute Autorité du Pluralisme seront désignés par le Parlement à la majorité des 3/5ème afin de garantir réellement leur indépendance.

2) Une véritable démocratie sociale
- Négociation et concertation préalable à toute réforme en matière sociale
- Promotion d’un syndicalisme de masse
- Représentation des salariés dans les conseils d’administration des entreprises

2) La démocratie participative
- La Présidente de la République rendra compte chaque année de la mise en œuvre du Pacte présidentiel.
- Toute proposition de loi ayant recueilli la signature d’un million de citoyens sera examinée par le Parlement.
- Création de jurys citoyens pour discuter de la mise en œuvre des politiques publiques et les évaluer, budgets participatifs dans les collectivités locales.

4) Une démocratie territoriale aboutie
- Clarification des compétences pour mettre fin aux superpositions et aux gaspillages,
- Péréquation des ressources entre collectivités locales,
- Prise en charge par les régions de la remise à niveau des bâtiments et des résidences universitaires et des prisons.

Cette réforme des institutions sera soumise à référendum à l’automne 2007

samedi 17 mars 2007

Au PS, Jean-Louis Bianco demeure optimiste

Extrait de l'article du NOUVELOBS.COM 11.03.2007 13:25

Malgré l'envolée de François Bayrou dans les sondages, le codirecteur de la campagne de Ségolène Royal indique qu'elle demeure "confiante dans son pacte présidentiel".

Ce "serait une erreur de nous déterminer et d'orienter notre campagne en fonction des autres candidats", déclare Jean-Louis Bianco, directeur de campagne de la candidate socialiste Ségolène Royal, dans un entretien au Journal du Dimanche paru le 11 mars.

Face à la percée de François Bayrou dans les sondages, Jean-Louis Bianco ne juge pas nécessaire de rétablir à tout prix un clivage droite-gauche. "La force de Ségolène est de dire la France qu'elle veut et la France qu'elle ne veut pas. Elle ne va pas changer sa campagne. Elle va continuer à être elle-même", explique-t-il.

"Formidable continuité"

Ce n'est pas de l'entêtement mais "une certitude qui repose sur un constat: il n'y a jamais eu autant de monde dans les meetings et réunions publiques. Partout le pacte présidentiel est très bien accueilli. La réalité du terrain est bien éloignée de l'agitation du microcosme autour des sondages", selon Jean-Louis Bianco.[…]
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/elysee_2007/20070311.OBS6381/au_ps_jeanlouis_bianco_demeure_optimiste.html?idfx=RSS_elysee_2007

dimanche 11 mars 2007

Pas de changement en vue dans la campagne socialiste selon Bianco

Article publié sur le site de Culturefemme.com

Pour le directeur de campagne de la candidate socialiste, ce serait une erreur pour le PS de déterminer et orienter sa campagne en fonction des autres candidats. Jean-Louis Bianco s’exprimait dans un entretien au JDD (Journal du Dimanche), qui fait aussi état d’un sondage Ifop créditant Royal et Bayrou du même score au premier tour, à savoir 23%.

Pour Jean-Louis Bianco, la montée régulière de Bayrou dans les sondages (Ndrl : qui pour l’instant semble se faire au détriment de la candidate socialiste), ne signifie pas un rétablissement à tout prix d’un clivage droite-gauche. Pour le directeur de campagne, sur le terrain, loin de l’agitation du microcosme autour des sondages, le pacte présidentiel de Royal est très bien accueilli. La preuve, il n’y a jamais eu autant de monde dans les meetings et réunions publiques. La candidate socialiste va donc rester elle-même, "ferme sur ses valeurs, confiante dans son pacte présidentiel". ©Culturefemme.com
site du magazine Culturefemme

samedi 10 mars 2007

Ségolène Royal, est la mieux placée pour rassembler

Entretien de Dominique Strauss Kahn dans Le Monde.


Dominique Strauss Kahn écarte toute possibilité d’être le premier ministre de François Bayrou : " Cette question ne se posera pas. Je suis un homme de gauche et l'union nationale, telle que la propose François Bayrou, ferait avant tout l'affaire des extrêmes. La France a besoin d'une majorité de gauche." Il poursuit : " en mettant sur le même plan le PS et l'UMP, il est injuste sur le passé et inopérant pour l'avenir. Est-ce que cela en fait le meilleur candidat pour battre Nicolas Sarkozy ? Je ne le crois pas davantage. Il ne peut ni ne veut rassembler l'ensemble de la gauche, or c'est nécessaire pour battre Nicolas Sarkozy. Ségolène Royal, parce qu'elle n'est pas centriste mais occupe une position centrale, est la mieux placée pour rassembler. "
" Il y a à montrer que la gauche que Ségolène Royal veut incarner, et moi aussi, offre un nouveau visage ." "la droite et la gauche structurent notre pays. Qui ne voit aujourd'hui qu'il y a deux manières de faire évoluer la société française dans la mondialisation. La gauche moderne que représente Ségolène Royal, et que je défends, vise à concilier une nouvelle vision de la création de richesse et de la réduction des inégalités."

mardi 6 mars 2007

Le PS veut revitaliserle couple franco-allemand

Jean-Marc Ayrault a mis en cause Jacques Chirac dans la dégradation du couple franco-allemand. Ségolène Royal, en visite à Berlin, promet de "renouer avec le volontarisme politique d'Helmut Kohl et François Mitterrand".

[...]Jean-Louis Bianco, co-directeur de la campagne de Ségolène Royal, a rappelé "l'esprit des pères fondateurs", estimant que retrouver "l'entente historique de jadis" passait par "une entente politique personnelle".

Article paru dans le nouvelObs.com
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/elysee_2007/20070306.OBS5582/le_ps_veut_revitaliserle_couple_francoallemand.html

vendredi 2 mars 2007

François Hollande dans Question directe sur F.Inter

François Hollande était l’invité de Question directe sur France Inter

François Bayrou : il n'est pas encore au 2ème tour. C'est un homme de droite, il a un programme de droite, il n'a pas de majorité pour gouverner. Aujourd'hui, par rapport à 2002 les thématiques et les recommandations sont de gauche. A l'éducation, M. Bayrou son passage par l'immobilisme et je me souviens de manifestations où nous étions plus d'un million dans la rue.

Airbus : bonne analyse de L. Gallois, qui a été un de mes collaborateur : cause monétaire, l'euro est très cher (rappelle le débat sur la construction européenne). L'autre aspect est l'aspect industriel. Il y a eu des erreurs ces dernières années, d'autant plus choquant que les dirigeants sont partis avec beaucoup d'argent. Quand le gouvernement dit il n'y aura pas de licenciement secs, c'est pas vrai. Chez les sous traitants il y en aura, il faut renégocier, recapitaliser et dire que l'industrie aéronautique est une industrie de souveraineté. La France ne doit pas être le seul pays où on s'interdise d'intervenir, à l'inverse d'exemple américain.

Place dans la campagne : ça va bien. J'avais souhaité être candidat, mais, si on veut quel les choses changent, il faut que la gauche gagne, pour qu'elle gagne, il faut que tous les gens gauche se rassemblent. J'étais au Darfour pour constater la situation dramatique, dont il faut que la communauté internationale se saisisse